WEC - 6 Heures de Monza : Toyota renoue avec le succès, premier podium pour Peugeot !

Un mois après sa défaite aux 24 Heures du Mans, Toyota a retrouvé le goût du succès avec la numéro #7. Derrière, la Ferrari #50 signe une deuxième position à domicile et la Peugeot #93 monte sur son premier podium depuis son retour en endurance.
Toyota vainqueur en Hypercar, quatre marques différentes dans le Top 4
Au Temple de la vitesse, le premier virage est très lent. C'est ici que dès le départ de ces 6 Heures de Monza, S. Buemi, sur la Toyota #8, loupe complètement son freinage et vient percuter la Ferrari #51, récente vainqueur des 24 Heures du Mans. A son volant, A. Giovinazzi doit éviter ses concurrents pour repartir derrière le paquet des LMP2. Pour cette manœuvre, le pilote de la Toyota sera pénalisé de 10 secondes lors de son prochain arrêt au stand. Mais sous la chaleur de Monza, Buemi était apparemment très chaud. En se dédoublant des GTE forcément plus lentes, il envoie dans le mur l'Aston Martin #777 du D'Station Racing à la chicane Ascari. Il reçoit alors sa deuxième pénalité en 15 minutes, mais il écope cette fois d'un Stop-and-go d'une minute entière. La Safety Car est alors déployée, et à la relance, la Peugeot #93 dépasse directement la Toyota #7 et s'empare de la première place. Mais avec la SC, les stratégies se divisent en deux parties, et en fonction des arrêts aux stands, les leaders se succèdent. Porsche, Peugeot, Ferrari et évidemment Toyota se retrouvent chacune à leur tour leader de la course. Au fil de la course, on peut voir que c'est la Toyota #7 qui se détache et qui garde la première place réelle ou virtuelle en fonction des arrêts.
Le premier abandon en Hypercar arrive après deux heures de course, et c'est la Peugeot #94 qui connaît des soucis mécaniques et qui doit être rentrée dans son garage. Le deuxième abandon arrive à 1h45 du terme de la course. La toute nouvelle Porsche 963 #99 du Proton Competition, qui a reçu sa voiture une semaine avant la course, doit abandonner après un problème mécanique. Le pilote ne peut pas rentrer la voiture au stand, et une dernière SC va resserrer les concurrents pour le dernier sprint final. Alors que le podium se dessine, la bataille pour la quatrième place fait rage à 15 minute de l'arrivée entre la Porsche #5, la Ferrari #51 et la Toyota #8. C'est la Japonaise qui va sortir vainqueur de cette bataille devant l'Italienne et l'Allemande. Cependant, dues aux différentes pénalités, les positions reviennent à celles avant les dépassements : la Porsche #5 finit 4ème, et elle est suivie par la Ferrari #51 et la Toyota #8, qui cumule les pénalités durant les 6 heures de course. Devant, le classement ne bouge pas, et la Toyota #7 s'offre finalement la victoire devant la Ferrari #50 et la Peugeot #93, pour le premier podium de la marque Française depuis son retour en endurance.
Team JOTA triomphe en LMP2
Comme à chaque course, les LMP2 nous offrent des batailles spectaculaires. A 20min de la fin, alors qu'on ne connaissait toujours pas l'issue finale, la #31 de WRT doit rentrer dans son garage alors qu'elle se battait pour une victoire dans sa catégorie. C'est finalement la #28 de JOTA qui s'empare de la tête après son dernier arrêt et qui ne la lâchera plus. Derrière, l'Alpine #36 décroche un joli podium devant la WRT #41. Vainqueur des 24 Heures du Mans, la #34 du Inter Europol Competition termine cinquième. De son côté, la Française Doriane Pin et ses coéquipiers de la PREMA #63 termine à une anecdotique 7ème position.
Dempsey-Proton vainqueur en GTE, Corvette officiellement champion
Le podium de la catégorie GTE AM nous a réservé quelques surprises. La Porsche #60 du Iron Lynx et la Porsche #86 du GR Racing complètent un podium 100 % Porsche puisque c'est la #77 du Dempsey-Proton, avec à son volant notamment le Français Julien Andlauer, pilote du dernier relais, qui a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur. Mais tous les regards étaient tournés vers le garage de la Corvette #33, terminant 4ème, lui assurant d'officialiser son titre de champion du monde 2023 dans la catégorie GTE AM. Les vainqueurs du Mans terminent en beauté l'ère du LMGTE AM et peuvent profiter des deux dernières manches de la saison à Fuji et à Bahreïn.
V.A.